Signification des rues
Abbé Bellemin :
Natif de Chambéry en 1736, ce généreux Savoyard termina son parcours religieux comme prêtre et chanoine à la Collégiale Saint-Louis de La Saussaye. A la retraite à Saint-Martin-La-Corneille, il devint aveugle pendant les derniers jours de sa vie.
A son décès dans cette commune en 1813, il légua par testament tous ses biens à la commune pour y fonder un Bureau de Bienfaisance. Les nombreuses délibérations entre 1818 et 1955 témoignent de l’importance de cette œuvre caritative dans le secours aux plus démunis. Une plaque dans la Collégiale rappelle son acte d’humanité.
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Du Bois des Chanoines : cf. lieux-dits.
De Bostenney : le fief de La Saussaye appartenait au chapitre. En 1743, Nicolas-Charles de Saint-Ouen épousa sa cousine Catherine-Madeleine Despaigne, après avoir acheté le fief de La Saussaye. Son fils, Philippe-Louis Hervé Despaigne, sieur de Bostenney, conseiller-maître en la cour des comptes, reçut des lettres d’anoblissement, qui furent enregistrées le 31 mai 1769. Son nom figure au procès-verbal de l’assemblée de la noblesse, tenue aux Cordeliers le 21 mai 1789. Les Despaignes de Bostenney, originaires du Torpt, portent : D’argent à la bande de gueules chargée d’une molette d’éperon d’or ; accompagnée en chef de trois mouchetures d’hermine posées deux et une, en pointe de deux trèfles rangés en fasce de sinople. Antoine-Hervé Despaignes de Bostenney hérita de son père du fief de La Saussaye. Il mourut le 05 août 1873 après avoir été maire de La Saussaye pendant environ trente année. La fille de Léon Despaigne de Bostenney a épousé en 1878 Monsieur Deshorties de Beaulieu, capitaine d’état-major, qui a donné son nom au château.
Des Bordiers : jusqu’à la Révolution, les chanoines faisaient tirer l’eau du puits par les bordiers. On appelait ainsi de pauvres manants, toujours en dettes, toujours insolvables et maintenus pour cette raison par les chanoines dans la triste obligation de s’acquitter par cette corvée.
François Cevert : né à Paris en 1944. S’est hissé en 1971 parmi les meilleurs pilotes de Formule 1 , remportant cette année-là le grand prix d’Amérique. Il est mort à la suite d’un accident.
Frédéric Raux : bienfaiteur de la commune. Par son testament du 21 janvier 1857, il légua une somme de 2.000 francs. Frédéric Raux était maire de Saint-Nicolas-du Bosc Asselin en 1830, jusqu’à la réunion avec La Saussaye.
Du Grand Fourquet : probablement du grand carrefour. De là partaient les routes vers Saint-Cyr, Elbeuf, Saint Germain de Pasquier et, bien sûr, vers La Saussaye.
Guillaume d’Harcourt : fils de Jean 1er ; baron d’Elbeuf et seigneur de La Saussaye. Il était maître d’hôtel de Philippe de Bel et devint grand-queux de France sous Philippe-le Long. C’est lui qui, en 1311, fonda la Collégiale. Il mourut dans le château de Saint-Martin-la-Corneille, le mercredi 11 août 1327. Ses armes étaient De gueules à deux fasces d’or au lambel componé d’argent et d’azur de trois pendants.
Gustave Hue : Natif d’Elbeuf/Seine en 1869, après des débuts comme employé de commerce, Gustave Hue devint associé puis seul patron d’une entreprise d’effilochage de matières textiles dans cette ville. Après son décès en 1938, sa veuve puis certains de ses enfants continuèrent l’activité. Avec la crise textile elbeuvienne, l’entreprise déclina peu à peu. Située en bord de Seine, l’usine fut démolie en 1973 lors de l’aménagement de la voie sur berge.
Comme plusieurs patrons elbeuviens, pour échapper aux fumées des usines et respirer le bon air de la campagne aux beaux jours, dès les années 1919-1920 il possédait une résidence secondaire à La Saussaye. Fortement bombardée en 1944 et en raison de l’importance des travaux à envisager, la maison ne fut pas reconstruite. En souvenir de Gustave Hue qui appréciait notre village et grâce à la générosité de sa famille, la Municipalité acquit en 1949 la propriété dans des conditions financières très favorables pour bâtir le premier groupe scolaire primaire (Fleming 2). Depuis 1952, en reconnaissance de cette bienfaisance, la rue le desservant porte son nom.(pour en savoir plus : cliquez-ici)
Jean Moulin : résistant né à Béziers en 1899, mort en déportation en 1943. Préfet de Chartres en 1940, il refusa de signer un document présenté par les autorités allemandes accusant d’atrocités des soldats français de couleur ; mis en disponibilité par le gouvernement de Vichy, il se rallia au Général de Gaulle. Chargé par celui-ci d’unifier la résistance, il fut parachuté dans la zone sud (1942). Après la création des Mouvements unis de Résistance, (début 1943), il fut nommé à la présidence du Conseil National de la Résistance. Livré peu après aux Allemands par trahison. Il mourut des suites de tortures héroïquement supportées, au cours de son transfert en Allemagne. Il fut inhumé au Panthéon en 1964.
Joachim du Bellay : poète français, né près de Liré (1522-1560). Ami et collaborateur de Ronsard, il rédigea le manifeste de la Pléïade, Défense et Illustration de la Langue Française. Du séjour qu’il fit à Rome comme secrétaire de son cousin le cardinal, il rapporta deux recueils poétiques : les Antiquités de Rome et les Regrets, dont le second, surtout, exprime en termes émouvants ses déceptions et ses nostalgies.
Lesage-Maille : (anciennement rue du Sentier ; c’est la plus ancienne rue de La Saussaye). Bienfaiteur de la commune : il remit un don de 8.800 francs à Monsieur Bosquier maire de Lq Saussaye le 20 avril 1893 en souvenir de son enfance passé à La Saussaye.
Machu : probablement un nom de personne.
Maréchal Leclerc : (Philippe de Haute-Clocque, dit), né à Bellay-Saint-Léonard (1902-1947). Rallié à De Gaulle il se distingue au Tchad, en Libye et en Tunisie (1940-1943). Il débarque en Normandie (1944), entra à Paris à la tête de la 2ème division blindée et délivra Strasbourg. Il commanda en Indochine (1945). Maréchal à titre posthume en 1952.
De la Moudrerie : chemin permettant d’accéder à un moulin qui devait se trouver entre la rue des Bordiers et le chemin des Princes.
Du Moulin d’Espaillard : le sieur d’Espaillard possédait sur l’Oison un moulin voisin de celui du sieur de la Galitrelle.
Saint-Martin-la-Corneille : cf. lieux-dits
Thérèse Bernheim : bienfaitrice de la commune, décédée tragiquement en 1952 dans un accident de voiture, qui s’intéressait aux œuvres sociales de la commune après la dernière guerre, en raison de sa parenté avec André Maurois : elle était la fille de Monsieur Fraenkel, associé de Herzog dans une entreprise de textile.
Des Vingt Acres : cf. lieux-dits